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«On ne peut pas mettre en équation l’être humain et sa santé»

anthropologie covid médecine neurostratégies santé Mar 20, 2022

Entretien avec Carine Anselme du magazine Néosanté 

Spécialiste en anthropologie de la santé, Jean-Dominique Michel a été l’un des premiers à percevoir le décalage entre la réalité du covid et les discours des autorités politiques et sanitaires. Depuis les prémisses de cette crise, il dissèque les décisions absurdes et les contradictions délétères qui nous clivent. Dedans, dehors. Grâce à un solide travail documentaire, il esquisse les voies alternatives à la doxa dominante. Surtout, il jette une lumière crue sur le mal qui sape notre système de santé, techniciste et matérialiste à outrance, qui a perdu son humanité et son essence qui consiste à « prendre soin ». Un regard non académique, une analyse édifiante, pour un entretien ébouriffant.

 

Comment définiriez-vous votre métier d’anthropologue de la santé ?

J’étudie les pratiques de santé à travers l’espace et le temps. Autrement dit, la manière dont chaque culture définit la santé et, par contrecoup, la maladie. Mais aussi quelles thérapeutiques sont proposées lorsque quelqu’un tombe malade et cherche à recouvrer la santé. De sorte à pouvoir appréhender ce qui est universel dans l’espace et le temps, et ce qui est spécifique à certaines cultures, notamment et en particulier la nôtre.

 

Quelle est la spécificité de notre culture dans l’approche de la santé ?

Elle a développé des compréhensions rationnelles et des techniques médicales qui lui permettent d’objectiver le plus possible les choses, mais avec un obstacle épistémologique de taille, relatif au fait que tout n’est pas traductible en équations. La médecine n’est pas une science, contrairement à ce que croient l’opinion publique, la plupart des médecins et des journalistes ! Ce qui signifie que dans ce fétichisme rationaliste et scientiste, beaucoup de non-sens a émergé, en raison d’une mécompréhension de l’objet d’étude et des méthodologies et techniques permettant de l’appréhender.

 

Partant de là, de quelle manière définiriez-vous la médecine ?

Malheureusement, on est en train de perdre de vue que c’est un art, et non une science. Il s’agit d’une pratique ; au fond, on demande à un médecin d’être avant tout un bon praticien. Pour imager, c’est la même différence qu’il y a entre un garagiste et un ingénieur, toutes proportions gardées. Ainsi, on ne demande pas à un garagiste d’être un ingénieur de haut vol, connaissant sur le bout des doigts la science des matériaux, capable de faire des montages novateurs dans des domaines encore à défricher, mais de pouvoir rapidement diagnostiquer ce qui va et ce qui ne va pas avec un véhicule, et ce qu’il convient de faire... Les médecins sont donc essentiellement des praticiens, avec peu de formation scientifique à vrai dire. Résultat : la majorité d’entre eux ne savent pas lire la science, ni la produire. Par contre, étant donné qu’ils sont dans cet imaginaire scientiste, ils ont l’impression - surtout récemment - d’incarner la science et de la prodiguer, alors qu’ils sont profondément ignorants de ce qu’elle est. Ce qui fait qu’aujourd’hui, ils sont essentiellement réduits à lire les titres et les abstracts des articles publiés dans la littérature scientifique, lesquels sont majoritairement faux. Ils deviennent des dogmatiques, des publicitaires, voire des intégristes, mais surtout des êtres contraints par leurs autorités à renoncer à l’éthique et à la réalité de leur pratique thérapeutique.

 

Cette réalité thérapeutique ne devrait-elle pas rimer avec « humanité », dont semble cruellement dépourvue  la médecine pratiquée de nos jours ? 

C’est tout le problème ! Il tient donc à cette confusion entre la science et la pratique. La science, effectivement, n’a pas d’humanité. Prenez une équation mathématique : elle n’a d’humanité que l’esprit humain qui est capable de la produire et de la comprendre, mais elle n’a pas de morale, d’éthique, de philosophie en soi, hors de l’intégrité (de celui qui s’y attelle). C’est-à-dire que le chercheur est censé faire honnêtement son travail et ne pas truquer, ni falsifier ce qu’il trouve. La grande difficulté que nous rencontrons, c’est qu’on a confondu la technique et la science. La technique, elle, est fiable et efficace. Le fait, par exemple, qu’on arrive à mettre quelqu’un dans un coma artificiel est un remarquable savoir-faire technique. Tellement maîtrisé que si on met 100 patients dans un coma artificiel, ça va sauf accident marcher pour 100 % d’entre eux ! Par contre, quand on fait des études randomisées en double aveugle pour aplatir la réaction d’un patient à un médicament par rapport à une pathologie donnée à un moment donné de sa vie, on arrive à quelque chose qui devient extrêmement discutable sur le plan de la méthodologie et du résultat. Existe alors le risque de fétichiser la méthode et le résultat, au détriment de ce à quoi elle sert. On est en plein là-dedans aujourd’hui ! C’est-à-dire qu’on a vu ressortir autour du Covid le fantasme d’une médecine algorithmique : il suffirait de rentrer des tests biologiques dans un ordinateur, et il dirait quel traitement appliquer. Sauf qu’avec un être humain, ça ne marche pas comme ça. Si vous avez un médicament qui est utile pour 80% des gens, il ne le sera pas pour les 20% restants. Et si quelqu’un est dans les 20%, ce n’est pas en lui prescrivant ce qui marche pour les 80% qu’on va l’aider. On ne peut pas mettre en équation l’entier de l’être humain et de sa santé. De même, c’est grave si le médecin ou la médecine perd l’aptitude d’écouter, d’entendre, de sentir, d’avoir des intuitions, de ne pas savoir aussi - parce que ce qui est terrible avec la médecine actuelle, c’est sa prétention à tout savoir, alors qu’elle est profondément ignorante de beaucoup de choses, et c’est tant mieux.

 

Votre site s’intitule Anthropo-logiques : que recouvre ce terme selon vous ?

(Rire) L’explication est simple.  En fait, l’espèce humaine a ceci de remarquable qu’il existe des invariants ; c’est-à-dire des lois qui sont les mêmes pour tout être humain, partout, tout le temps. Mais, en parallèle, il y a aussi une extraordinaire plasticité culturelle qui fait que la vision du monde et les systèmes de croyances d’un Occidental au Moyen Âge ou aujourd’hui, ou d’un Amérindien de la forêt amazonienne, ou d’un nomade vivant en Mongolie, n’ont à peu près rien à voir. Ces deux pôles cohabitent. Prenons un exemple parlant pour les invariants : si vous tapez sur des enfants pour leur permettre d’apprendre de manière plus efficace, on a beau tourner l’équation dans tous les sens, ça ne marche pas. Parce que le stress et la peur entravent le bon fonctionnement de l’hippocampe. Par conséquent, un enfant qui apprend dans le plaisir de la découverte, le droit à l’erreur et l’envie de comprendre, va beaucoup mieux apprendre que s’il a peur de commettre une faute et se faire punir. Ça, par exemple, c’est universel. Ça fait partie de la logique de l’espèce. Il n’y a pas une tribu ou un peuple où il serait mieux de taper sur les enfants. Puis, d’un autre côté, on a cette diversité qui fait que ce qui est vrai à un moment donné à un endroit n’est pas forcément vrai ailleurs... À travers mon blog, j’essaie d’énoncer un certain nombre de repères utiles par rapport à la crise et aux temps troublés que nous vivons. Sachant que nous sommes, selon toute vraisemblance, dans la transition entre une époque et une autre - c’est-à-dire un changement de monde, comme disait Michel Serres. Tout ce qu’on croit savoir est ébranlé par le choc de cette évolution et de cette transition d’une époque à l’autre.

 

Dans tout le chaos actuel, voyez-vous un parallélisme entre la crise sanitaire et la guerre en Ukraine ?

Oui, complètement. Les gens qui ont un peu de recul constatent qu’on a vraiment basculé dans une idéologie totalitaire ; il n’y a plus qu’une vérité, et le monde est extraordinairement clivé entre le vrai et le faux, le bien et le mal. En outre, tout le monde est censé obéir aveuglément à la narration des autorités, même si elle est en décalage profond avec la réalité. Ensuite, il y a quelque chose qui ressemble à une grande manipulation. Je m’explique : on assiste actuellement à une profonde évolution qui implique d’importants choix de société, qu’il s’agisse de l’identité numérique, de l’obligation vaccinale, de la place de la médecine, ou encore du rôle de l’État. Tous ces chantiers sont ouverts et en plein avancement. De mon point de vue d’anthropologue, j’ai l’impression que tant la crise du Covid que ce qui se passe en Ukraine constituent un gigantesque détournement d’attention – à l’image d’un prestidigitateur qui fait apparaître un bouquet de fleurs en ayant attiré l’attention sur autre chose. Ici, on détourne l’attention des profonds changements et enjeux de civilisation qui sont en train d’être discutés, et qui façonneront notre mode de vie et notre contrat social d’une manière radicalement différente d’auparavant. Pendant ce temps-là, tout le monde a le regard tourné vers une épidémie qui, au final, s’avère relativement bénigne en comparaison de toutes celles qui ont jalonné l’histoire et une opération militaire en Ukraine, prévisible depuis très longtemps (d’autres conflits armés ont lieu actuellement, sans qu’on leur accorde la même couverture médiatique, comme c’est le cas par exemple au Yémen depuis 2014, avec un grand nombres de morts et une famine historique)... On sent bien que capter et mobiliser l’opinion publique sur ces deux problématiques, perçues comme nous touchant de près, rend service à beaucoup d’intérêts. Car fixer ainsi l’attention rend invisible ou peu digne d’intérêt ce sur quoi nous devrions nous focaliser...

 

Votre ouvrage Covid : anatomie d’une crise a été publié juste à la sortie du premier confinement. Si vous deviez le réécrire, que changeriez-vous ?

J’étais encore un peu naïf à ce moment-là, car dans ce livre, j’expliquais que tout indiquait, en termes de santé publique - domaine que je connais bien - qu’il s’agissait là d’une épidémie moyenne et j’invitais à ne pas en faire une psychose. Ce qui me navre, c’est qu’à l’époque je n’avais pas compris que le but de toute l’opération était précisément de générer une psychose. A posteriori, ma protestation de bonne foi était extrêmement naïve. Je l’ai compris autour de l’affaire du « Lancet Gate »...

 

Qu’est-ce que cette affaire a mis en lumière ?

Quand une étude, qui s’avère être une escroquerie à l’état pur, est publiée dans soi-disant la meilleure revue médicale au monde, sans que cela n’ait de conséquences, c’est gravissime sur le plan de la validation scientifique ! Car une fois le pot aux roses dévoilé, il y aurait dû avoir une enquête pénale, afin de comprendre comment un truc aussi monstrueux avait pu se passer, quels intérêts mafieux ça servait. Avec le recul, j’ai compris que l’objectif était d’imposer le vaccin génique à tout prix. Pour en revenir à mon livre, l’analyse des réponses par pays (Corée, Italie, Suède...) me semble un peu dépassée aujourd’hui, car ça a été écrit sur le vif, à partir d’éléments dont on disposait à l’époque. Mais hormis ce volet, le reste demeure d’actualité. Il s’agit des lignes de force qui prévalaient, et qui existent encore étant donné qui ni la médecine, ni la science, ni les médias, ni les politiques n’ont fait leur boulot.

 

Pensez-vous que tous ces protagonistes étaient, eux aussi, frappés d’une forme de naïveté face à cette crise inédite ?  

Non, il y a clairement un système mafieux qui s’est mis en place. Après, ça ne veut pas dire que tous ceux qui agissent à l’intérieur de ce système sont malhonnêtes... Mais le traitement médiatique de la crise sanitaire pose question. En effet, le métier de journaliste consiste normalement à essayer de présenter une vision équitable, honnête et nuancée des choses.  Or, avec le covid, on a vu une presse unanime qui a pris parti en faveur d’une narration délirante, d’une disqualification de la vraie science - ce qui est extrêmement grave. Je pense qu’à terme, ça aura des conséquences pénales parce qu’on est bien au-delà de la maladresse ou de l’inculture... À l’origine le fact-checking concernait les déclarations des gouvernants, parce qu’on sait qu’ils ont souvent tendance à mentir comme des arracheurs de dents pour servir leur politique. Mais depuis deux ans, le fact-checking n’est plus employé que par les agences de presse pour contredire tous les contre-discours intelligents et les questions légitimes que cette situation soulève. Je vous donne juste l’exemple, édifiant, de cette étude suédoise récente qui montre la rétrotranscription de l’ARN messager du vaccin dans l’ADN des cellules du foie in vitro. C’est un risque que l’on connaît depuis 50 ans, qui a été rappelé par cette étude. Ça ne veut pas dire que ce vaccin va forcément changer l’ADN, mais le risque existe. Et au lieu de reconnaître cette réalité, tous les fact-checkers de la presse mainstream sont tombés à bras raccourcis sur ceux qui avaient le malheur de rappeler cette réalité scientifique, les accusant de faire circuler des fake news.

 

Quelle est la place de la colère dans cette crise, sachant qu’il existe de « saintes colères » qui permettent d’amorcer des changements salutaires ?

Selon moi, cette question de la colère représente le nœud du problème ! Les premiers lamas tibétains qui sont venus en Occident dans les années 1960 ont été stupéfaits de la mauvaise estime de soi qu’ils observaient chez les Occidentaux, comme si nous étions honteux d’être qui nous sommes. Or, j’ai l’impression d’observer ce motif de façon aigue autour de la crise sanitaire. Comme si les affects qu’il est naturel de ressentir dans de tels cas (la colère, l’indignation, la tristesse, le désespoir...) n’avaient pas voix au chapitre. Ce faisant, on n’a plus d’autre choix que d’osciller entre la docilité, l’obéissance, et une sérénité un peu « spiritualisante » qui reconnaît que la situation est grave, mais qu’il faut rester heureux et joyeux au quotidien pour sortir de la crise. Je suis estomaqué par cet évitement de la dimension douloureuse, car j’ai l’impression que les peuples qui résistent ne se posent pas de question : quand quelque chose les « emmerde », ils campent devant les ministères, jusqu’à ce que ces derniers reculent ! Chez nous, on refuse de donner cette place, pourtant légitime, aux émotions dites « négatives », uniquement parce qu’elles sont déplaisantes à ressentir. Or, si le système de reconnaissance de la douleur ne fonctionne pas bien, cela signifie que l’on ne peut pas s’orienter utilement. Du coup, on tombe dans des mécanismes de défense : déni, sidération ou fuite, notamment dans le virtuel. Je suis en train de monter un ensemble de programmes, que je vais proposer en ligne (1) pour accompagner les gens à aller à la rencontre de ce « bagage » (de tristesse, de colère, d’anxiété) qui s’est posé en nous et que l’on ne peut pas simplement passer à la trappe. Mon objectif est d’essayer de faire comprendre que c’est un signe de bonne santé de souffrir de ce qui est douloureux... C’est aussi une façon de pouvoir traverser ce chaos et le transformer.

 

Comment manifester alors cette colère afin qu’elle porte ses fruits ?

Il s’agit de s’opposer à haute et intelligible voix. Évidemment, la répression et la démolition systématique de ceux qui osent objecter engendrent beaucoup de lâcheté. Mais je crois qu’il y a un devoir à nommer le réel et à se tenir debout. Personnellement, il y a un dicton que j’aime bien : « Seuls les soldats peuvent être non-violents, les autres n’ont juste pas le choix. » Je trouve qu’il aurait fallu monter au créneau de manière beaucoup plus expressive. Bien sûr, il y a un tel arsenal du côté des forces de l’ordre (on l’a vu avec les gilets jaunes) qu’il ne s’agit pas d’envoyer les gens au casse-pipe. Et il y a sans doute des manières de faire plus efficaces que d’aller se castagner avec les flics, mais je trouve qu’il aurait fallu encercler les ministères, faire des haies de déshonneur dans les lieux exigeant le pass vaccinal, des piquets de protestation en bas les médias, des blocages routiers.

 

Dans le livre Neuro-stratégies, vous soulignez d’ailleurs qu’il est essentiel pour prendre soin du cerveau, de déployer toute la palette de nos émotions... 

Oui, ça me tient très à cœur ! Face au paradigme rationaliste, utilitariste, scientiste qui est juste inhumain et invivable, nous avons à grandir pour sortir des dérives du passé et à faire un effort pour nous humaniser réellement, notamment en nous réappropriant tous nos claviers existentiels, y compris l’émotionnel. Une fois qu’on a compris qu’une émotion positive est un signal qu’un besoin est satisfait, ou qu’une émotion négative manifeste un besoin non satisfait (la peur, c’est un besoin de sécurité ; la tristesse, un besoin de consolation ; la colère, un besoin d’intégrité et de justice), ça veut dire qu’il y a toute la place dans nos vies pour la tristesse, la colère et la peur. Vouloir stériliser nos vies pour qu’il n’y ait que la joie, la confiance, la positivité sonne tellement faux par rapport à la réalité de notre nature. Il y a là un véritable enjeu pour nous approprier pleinement notre humanité, afin de pouvoir en faire quelque chose de bon et de beau. Cela n’a pas été vraiment le cas jusque là...

 

POUR ALLER PLUS LOIN

Covid : Anatomie d’une crise sanitaire, Jean-Dominique Michel (éd. HumenSciences, 2020). Il est également le co-auteur de Neuro-stratégies : Comment prendre soin de son cerveau pendant le confinement et après, avec Mark Robert Waldman (éd. HumenSciences, 2020). Voir aussi anthropo-logiques.org

(1) Ces jours-ci, Jean-Dominique Michel lance jdmichel.com - site sur lequel vous trouverez de nombreux programmes et ressources. 

 

 

BÂTIR DES GARDE-FOUS

Dans Neuro-stratégies, Jean-Dominique Michel et son co-auteur, Mark Robert Waldman, montrent que notre neurologie est fortement prédisposée à l’inquiétude – un résidu évolutif des temps archaïques où pullulait une multitude de menaces réelles. Que dire quand les informations anxiogènes tournent en boucle, faisant « disjoncter » notre cerveau ?! Heureusement, nous pouvons agir sur cette propension naturelle. Par exemple, en nous posant simplement la question : « Est-ce que ce à quoi que je pense présente une menace pour ma survie ici et maintenant ? »  Habituellement, la réponse est « non ». « Plus vite nous parvenons à interrompre la réaction de l’amygdale à une menace imaginaire, plus facilement nous pouvons chercher des solutions aux problèmes que nous rencontrons dans notre vie. Et surtout, nous pouvons neutraliser le risque de créer un réseau automatique et permanent de négativité anxieuse », souligne Jean-Dominique Michel. Et si nous parvenons à identifier les pensées négatives récurrentes qui opèrent juste en-dessous de notre seuil de conscience (qui ne sont que la projection sur le présent et l’avenir de souvenirs douloureux), nous pouvons les reformuler dans une perspective plus juste et plus créative. Ce garde-fou nous permet déjà de respirer un bon coup, et de prendre du recul afin de mieux analyser les situations qui se présentent.

 

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