Wébinaire L'Anti-mère - 14 mai 2024

 

 
Voici la liste des questions et commentaires adressés par les internautes et que j'ai relayées à Marie-Estelle Dupont lors du wébinaire :

 

Caroline

Bonsoir,

Je suis à la recherche d’une/un thérapeute dans le 72 ou 41

J’ai vécu la dissociation traumatique et bien sûr l’amnésie traumatique… Et donc je rêve de rencontrer enfin un professionnel qui sera capable de comprendre et d’entendre, même si ceux que j’ai consultés m’ont bien aidée dans d’autres domaines, cela ne suffit pas !

Merci infiniment pour votre aide !

 

Caroline

Y a t-il un âge limite pour aller à la recherche de cette mémoire manquante, je travaille dessus depuis l'âge de 33 ans et j'en ai maintenant 60 et je sais qu'il reste encore une grosse "chose" à trouver et je souhaite continuer.

 

Marie

Moi je me rappelle tout et ça m'envahit constamment et je ne sais plus quoi faire car j'écris et cela ne cesse pas ?

 

Evelyne

Oui les témoins bienveillants selon les mots de Françoise Dolto.

 

Marie

Oui j'ai commencé l'EMDR, mais pour l'instant je suis comme vous dites, terrifiée, et je vois de la maltraitance partout.

 

Sandy

Comment avez-vous réussi à étouffer cet amour fusionnel et viscéral  pour pouvoir couper cette relation avec sa mère ? Merci Marie Estelle.

 

Marie

Mais comment penser qu'il n'y a pas de raison à la haine de notre mère ?

Merci de poser les mots sur cette réalité que personne ne peut reconnaître.

 

Anne-Mathilde

Un grand merci pour ce wébinaire extrêmement riche.

Je voulais vous demander, selon vous, l’origine ou les origines possibles des jalousies maladives au sein des familles ?

En vous remerciant beaucoup par avance.

Marie

Comment expliquez-vous ce désir de faire du mal, cette haine ?

Cynthia Fleury parle de ressentiment comme une jouissance du pire.

 

Céline

Comment fait-on avec des parents toxiques qui nous ont sacrifié depuis l’enfance et qui aujourd’hui sont gravement malades, encore plus autocentrés et qui demandent de plus en plus d’assistance.

Après avoir été dans le rôle du sauveur, je ressens de la culpabilité d’essayer de construire enfin ma vie.

Ma mère se sert de sa maladie comme moyen d’existence et me parle de vouloir mourir à chaque échange.

J’aimerais leur dire ma façon de penser et couper les ponts mais je ne le fais pas de peur de les rendre encore plus malades.

Je ne les supporte plus dans leurs psychoses respectives.

Je me sens bloquée.

 

Camille

J’ai trouvé très intéressant le lien que vous avez fait entre l’addiction et la mère… Ma psychologue établit le même lien avec moi depuis peu. Elle me dit par exemple que de la même façon qu’un alcoolique sera toujours exposé à l’envie de boire, je dois accepter de culpabiliser d’avoir coupé avec ma mère, pour autant ce sentiment ne veut pas dire que cela n’est pas juste

 

Bénédicte

Comment faire face au déni familial : frères, oncles, tantes, cousins ? Tous la trouvent formidable et me trouvent fort ingrate de lui faire tant de peine en ayant coupé la possibilité de me voir ainsi que mes enfants. J'ai eu le droit aux reproches et leçons de moral par sms, mails, lettres...

 

Claudie

Mon père victime et héros, de m'avoir sorti de là, assez tôt !

 

Camille

Bonjour, je voudrais savoir comment arriver à reconstruire de la sécurité interne quant à son image de femme ?

Je suis psychologue et j’ai eu une mère très maltraitante psychologiquement. J’ai coupé les ponts et je vais nettement mieux aujourd’hui. Je prends soin de moi, je fais du sport, faire mes ongles et me faire chouchouter chez le coiffeur sont des activités très thérapeutiques pour moi.

Mais malgré ce soin que je m’apporte, je me sens encore comme une petite fille ou un garçon manqué qui essaie de faire femme mais avec la constante sensation que c’est raté, avec des millions de défauts à rectifier et limite irrattrapables et cela m’épuise. Je vous remercie

 

Rita

Question 1 : Avoir une mère perverse, peut-il affecter notre carrière ? lors de 4 boulots j'ai croisé des patrons PN, ce qui m'a conduit en Burn Out et dépression, comment avoir confiance en l'avenir prof sans la peur de reproduire le même schéma

Question 2 : quand j'étais gamine, j'ai déjà eu droit de ma mère toxique : toi tu ne vas pas te marier toi, tu vas rester avec moi, et dernièrement j'ai aussi le droit tu ne vas pas me quitter ? comment sortir de ses croyances ancrées et s'autoriser à fonder une famille, j'ai la trentaine

Comment survivre et se protéger de la maltraitance, sachant que je suis en dépression chez les parents et incapable de trouver un boulot pour avoir mon propre chez moi et sauver ma peau

 

Gipestelle

Super ! je me pose la question : est ce que nous même pouvons-nous être pervers inconsciemment en lié avec notre passé ?  Comment détecter ?

 

Louisiane

Mon frère aîné qui a comme moi largement souffert mais n'a jamais fait de travail sur lui (car sa femme refuse de sacrifier le capital familial pour une thérapie) continue à avoir pour moyen de garde pour mes 2 nièces 4 et 8 ans, ma mère, femme incestueuse et perverse.

Ma nièce de 8 ans qui se comporte depuis quelque mois comme une adulte a demandé à mon frère à ne plus aller chez elle. Seulement ma belle-sœur a refusé  toujours pour économiser de l’argent.

J'ai tenté de parler, de donner de l'argent, j’ai tout essayé mais je n'arrive à rien. Pour moi c’est de la non-assistance à personne en danger, Comment pourrais-je faire ?

 

Camille

Je me demande s’il est pertinent après avoir coupé les ponts d’envisager un jour de renouer, par exemple le jour où l’on devient mère…, est-il pertinent de donner l’occasion à sa mère de devenir une grand-mère ? Et sous quelles conditions l’envisager ?

 

Marie

J'ai coupé les ponts avec ma mère, elle est âgée, elle vit seule et voit ma sœur, qui se sent toujours coupable et l'accueille un jour par semaine, mais moi j'ai peur de sa mort, de la réaction et du bouleversement même de la culpabilité qui risque de me saisir ?

 

id

J’ai rompu avec ma mère à 50 ans. J’étais auparavant « amoureuse » d’elle, passion entretenue par le regard d’adulation de son environnement pour elle (brillante, très jolie, magistrate renommée, artiste reconnue). Évidemment personne n’a compris que je lui tourne le dos et beaucoup ont cherché à me faire revenir en me culpabilisant. Pourquoi je n’arrive pas à me débarrasser de cette culpabilité 14 ans plus tard ? Elle a 88 ans et a cherché à me punir même dans sa mort en faisant un testament où elle me déshérite. L’évidence est là pourtant.

 

Miss

Ce que vous dites cela me fait penser à mon compagnon que je pourrais nommer l’anti-père. Et je pense que c’est moins pire de vivre la relation comme telle avec nos enfants et ce père peu présent et aux sautes d’humeurs colériques, que de lancer le processus d’une séparation et le risque de laisser les enfants 1 weekend sur 2 ou autre organisation possible avec un anti-père. Je ressens que mes enfants sont plus en sécurité dans cette situation. Sinon ma mère est plutôt maternelle et a tout donné pour ses 3 enfants. Quand j’ai eu 16 ans, elle m’a quand même dit : 2 femmes dans une maison ce n’est pas possible et donc j’ai dû partir. Elle devait être jalouse alors é cette époque.

Voilà pourquoi je reste avec cet anti-père… Je m’enfuirai quand mon 2ème enfant sera autonome.

 

MERCI à VOUS pour cette magnifique soirée !!!